
Seuls sur le seuil est un duo transdisciplinaire entre danse contemporaine, musique et cirque qui vient questionner notre rapport à la solitude. Comme une ode à l’intimité, nous souhaitons parler de solitude dans ses aspects les plus complexes. Quels peuvent être les signes de la solitude ? L’isolement est-il réellement lié à la solitude ? Pouvons-nous partager une solitude ?
Quels liens peuvent être établis entre anxiété et sentiment de solitude ? Tant de questions qui seront abordées notamment avec des passants lors d’un micro-trottoir mené par l’équipe artistique. Les témoignages recueillis serviront de supports à la création et feront éventuellement l’objet d’une installation sonore en lien avec le spectacle.
« Seuil »
La notion de seuil nous intéresse dans ce qu’elle évoque de la limite. C’est la valeur limite à partir de laquelle un événement a lieu ou non. Une limite qui invite à se positionner. Une limite qui peut signer aussi bien le commencement de quelque chose que la fin d’une autre. Nous avons à cœur de penser la dialectique de ces notions. La solitude comme un enfermement mais aussi comme un refuge. Le seuil comme ce qui nous effraie et à la fois ce qui nous meut. Nous pensons que c’est seulement dans cette dialectique que peuvent se répondre des images, des émotions et des symboles.
Ici, la notion de seuil est aussi évocatrice des enjeux actuels liés au climat, car nous savons que nous sommes sur le seuil de crises environnementales de plus en plus marquantes, proches du « seuil des 1.5°C » de l’accord de Paris… De façon consciente ou non, nous le savons : nous sommes sur le seuil. Nous sommes toutes et tous ensemble sur le seuil. Et pourtant ? Qui ne sent pas seul.e face à cela ?
La musique
Passionnés par le travail de composition, les artistes écrivent la musicalité des corps et de l’environnement sonore de l’intégralité de leurs pièces. Traversant des univers pluriels, mêlant la voix aux instruments acoustiques et synthétiques ; il s’agit d’ouvrir un dialogue, un échange, qui viendra nourrir tant la composition musicale que chorégraphique.
Sur scène : deux micros pour être à l’écoute de ce que l’on ne voit pas.
Espace de jeu
Comme pour le spectacle précédent, la compagnie travaille à la création de deux formes d’un même spectacle afin d’aller à la rencontre d’un plus grand public. Une version pour les salles de spectacle d’environ une heure verra le jour durant l’hiver 2024 et une version plus courte, dédiée à l’espace public et aux lieux non-dédiés sortira dans l’été 2024.